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Le Blog Qui Ne Sert A Rien !
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Derniers commentaires
9 novembre 2006

Ah oui, au fait j'avais oublié la surprise de

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Commentaires
L
une glisse vers le rien ( chute vertigineuse )
M
pour la bannière..avant de caler..faudrait déjà que j'ai une idée précise de ce que tu veux!!!<br /> :))))<br /> animée..oui..mais avec quoi comme "bestiole"??<br /> :)
L
Sacrée Mélu... Me suis mis à jouer avec les moutons en attendant ton magnifique flash. Mais bon si tu cales, fais moi signe, comme ça on sera deux. D'ailleurs je vois pas pourquoi on s'emmerde à faire bien pour rien.<br /> Très joli le texte de Léo. Quand j'aurai rien à faire, je le lirai c'est promis. Bises.
M
le spécialiste du RIEN....<br /> c'est le grand Léo<br /> <br /> cado pour vous.....<br /> et bravo aux courageux qui liront TOUT !!!<br /> <br /> <br /> il n'y a plus rien<br /> <br /> <br /> <br /> Ecoute, écoute... Dans le silence de la mer, il y a comme un balancement maudit qui vous met le coeur à l'heure, avec<br /> le sable qui se remonte un peu, comme les vieilles putes qui remontent leur peau, qui tirent la couverture.<br /> <br /> Immobile... L'immobilité, ça dérange le siècle. C'est un peu le sourire de la vitesse, et ça sourit pas lerche, la vitesse,<br /> en ces temps.<br /> Les amants de la mer s'en vont en Bretagne ou à Tahiti...<br /> C'est vraiment con, les amants.<br /> <br /> IL n'y a plus rien<br /> <br /> Camarade maudit, camarade misère...<br /> Misère, c'était le nom de ma chienne qui n'avait que trois pattes.<br /> L'autre, le destin la lui avait mise de côté pour les olympiades de la bouffe et des culs semestriels qu'elle accrochait<br /> dans les buissons pour y aller de sa progéniture.<br /> Elle est partie, Misère, dans des cahots, quelque part dans la nuit des chiens.<br /> Camarade tranquille, camarade prospère,<br /> Quand tu rentreras chez toi<br /> Pourquoi chez toi ?<br /> Quand tu rentreras dans ta boîte, rue d'Alésia ou du Faubourg<br /> Si tu trouves quelqu'un qui dort dans ton lit,<br /> Si tu y trouves quelqu'un qui dort<br /> Alors va-t-en, dans le matin clairet<br /> Seul<br /> Te marie pas<br /> Si c'est ta femme qui est là, réveille-la de sa mort imagée<br /> <br /> Fous-lui une baffe, comme à une qui aurait une syncope ou une crise de nerfs...<br /> Tu pourras lui dire :"T'as pas honte de t'assumer comme ça dans ta liquide sénescence.<br /> Dis, t'as pas honte ? Alors qu'il y a quatre-vingt-dix mille espèces de fleurs ?<br /> Espèce de conne !<br /> Et barre-toi !<br /> Divorce-la<br /> Te marie pas !<br /> Tu peux tout faire :<br /> T'empaqueter dans le désordre, pour l'honneur, pour la conservation du titre...<br /> <br /> Le désordre, c'est l'ordre moins le pouvoir !<br /> <br /> Il n'y a plus rien<br /> <br /> Je suis un nègre blanc qui mange du cirage<br /> Parce qu'il se fait chier à être blanc, ce nègre,<br /> Il en a marre qu'on lui dise : " Sale blanc !"<br /> <br /> A Marseille, la sardine qui bouche le Port<br /> Etait bourrée d'héroïne<br /> Et les hommes-grenouilles n'en sont pas revenus...<br /> Libérez les sardines<br /> Et y'aura plus de mareyeurs !<br /> <br /> Si tu savais ce que je sais<br /> On te montrerait du doigt dans la rue<br /> Alors il vaut mieux que tu ne saches rien<br /> Comme ça, au moins, tu es peinard, anonyme, Citoyen !<br /> <br /> Tu as droit, Citoyen, au minimum décent<br /> A la publicité des enzymes et du charme<br /> Au trafic des dollars et aux traficants d'armes<br /> Qui traînent les journaux dans la boue et le sang<br /> Tu as droit à ce bruit de la mer qui descend<br /> Et si tu veux la prendre elle te fera du charme<br /> Avec le vent au cul et des sextants d'alarme<br /> Et la mer reviendra sans toi si tu es méchant<br /> <br /> Les mots... toujours les mots, bien sûr !<br /> Citoyens ! Aux armes !<br /> Aux pépées, Citoyens ! A l'Amour, Citoyens !<br /> Nous entrerons dans la carrière quand nous aurons cassé la gueule à nos ainés !<br /> Les préfectures sont des monuments en airain... un coup d'aile d'oiseau ne les entame même pas... C'est vous dire !<br /> <br /> Nous ne sommes même plus des juifs allemands<br /> Nous ne sommes plus rien<br /> <br /> Il n'y a plus rien<br /> <br /> Des futals bien coupés sur lesquels lorgnent les gosses, certes !<br /> Des poitrines occupées<br /> Des ventres vacants<br /> Arrange-toi avec ça !<br /> <br /> Le sourire de ceux qui font chauffer leur gamelle sur les plages reconverties et démoustiquées<br /> C'est-à-dire en enfer, là où Dieu met ses lunettes noires pour ne pas risquer d'être reconnu par ses admirateurs<br /> Dieu est une idole, aussi !<br /> Sous les pavés il n'y a plus la plage<br /> Il y a l'enfer et la Sécurité<br /> Notre vraie vie n'est pas ailleurs, elle est ici<br /> Nous sommes au monde, on nous l'a assez dit<br /> N'en déplaise à la littérature<br /> <br /> Les mots, nous leur mettons des masques, un bâillon sur la tronche<br /> A l'encyclopédie, les mots !<br /> Et nous partons avec nos cris !<br /> Et voilà !<br /> <br /> Il n'y a plus rien... plus, plus rien<br /> <br /> Je suis un chien ?<br /> Perhaps !<br /> Je suis un rat<br /> Rien<br /> <br /> Avec le coeur battant jusqu'à la dernière battue<br /> <br /> Nous arrivons avec nos accessoires pour faire le ménage dans la tête des gens :<br /> "Apprends donc à te coucher tout nu !<br /> "Fous en l'air tes pantoufles !<br /> "Renverse tes chaises !<br /> "Mange debout !<br /> " Assois-toi sur des tonnes d'inconvenances et montre-toi à la fenêtre en gueulant des gueulantes de principe<br /> <br /> Si jamais tu t'aperçois que ta révolte s'encroûte et devient une habituelle révolte, alors,<br /> Sors<br /> Marche<br /> Crève<br /> Baise<br /> Aime enfin les arbres, les bêtes et détourne-toi du conforme et de l'inconforme<br /> Lâche ces notions, si ce sont des notions<br /> Rien ne vaut la peine de rien<br /> <br /> Il n'y a plus rien... plus, plus rien<br /> <br /> Invente des formules de nuit: CLN... C'est la nuit !<br /> Même au soleil, surtout au soleil, c'est la nuit<br /> Tu peux crever... Les gens ne retiendront même pas une de leur inspiration.<br /> Ils canaliseront sur toi leur air vicié en des regrets éternels puant le certificat d'études et le cathéchisme ombilical.<br /> C'est vraiment dégueulasse<br /> Ils te tairont, les gens.<br /> Les gens taisent l'autre, toujours.<br /> Regarde, à table, quand ils mangent...<br /> Ils s'engouffrent dans l'innomé<br /> Ils se dépassent eux-mêmes et s'en vont vers l'ordure et le rot ponctuel !<br /> <br /> La ponctuation de l'absurde, c'est bien ce renversement des réacteurs abdominaux, comme à l'atterrissage : on rote<br /> et on arrête le massacre.<br /> Sur les pistes de l'inconscient, il y a des balises baveuses toujours un peu se souvenant du frichti, de l'organe, du repu.<br /> <br /> Mes plus beaux souvenirs sont d'une autre planète<br /> Où les bouchers vendaient de l'homme à la criée<br /> <br /> Moi, je suis de la race ferroviaire qui regarde passer les vaches<br /> Si on ne mangeait pas les vaches, les moutons et les restes<br /> Nous ne connaîtrions ni les vaches, ni les moutons, ni les restes...<br /> Au bout du compte, on nous élève pour nous becqueter<br /> Alors, becquetons !<br /> Côte à l'os pour deux personnes, tu connais ?<br /> <br /> Heureusement il y a le lit : un parking !<br /> Tu viens, mon amour ?<br /> Et puis, c'est comme à la roulette : on mise, on mise...<br /> Si la roulette n'avait qu'un trou, on nous ferait miser quand même<br /> D'ailleurs, c'est ce qu'on fait !<br /> Je comprends les joueurs : ils ont trente-cinq chances de ne pas se faire mettre...<br /> Et ils mettent, ils mettent...<br /> Le drame, dans le couple, c'est qu'on est deux<br /> Et qu'il n'y a qu'un trou dans la roulette...<br /> <br /> Quand je vois un couple dans la rue, je change de trottoir<br /> <br /> Te marie pas<br /> Ne vote pas<br /> Sinon t'es coincé<br /> <br /> <br /> Elle était belle comme la révolte<br /> Nous l'avions dans les yeux,<br /> dans les bras dans nos futals<br /> Elle s'appelait l'imagination<br /> <br /> Elle dormait comme une morte, elle était comme morte<br /> Elle sommeillait<br /> On l'enterra de mémoire<br /> <br /> Dans le cocktail Molotov, il faut mettre du Martini, mon petit !<br /> <br /> Transbahutez vos idées comme de la drogue... Tu risques rien à la frontière<br /> Rien dans les mains<br /> Rien dans les poches<br /> <br /> Tout dans la tronche !<br /> <br /> - Vous n'avez rien à déclarer ?<br /> - Non.<br /> - Comment vous nommez-vous ?<br /> - Karl Marx.<br /> - Allez, passez !<br /> <br /> Nous partîmes... Nous étions une poignée...<br /> Nous nous retrouverons bientôt démunis, seuls, avec nos projets d'imagination dans le passé<br /> Ecoutez-les... Ecoutez-les...<br /> Ca rape comme le vin nouveau<br /> Nous partîmes... Nous étions une poignée<br /> Bientôt ça débordera sur les trottoirs<br /> La parlotte ça n'est pas un détonateur suffisant<br /> Le silence armé, c'est bien, mais il faut bien fermer sa gueule...<br /> Toutes des concierges !<br /> Ecoutez-les...<br /> <br /> Il n'y a plus rien<br /> <br /> Si les morts se levaient ?<br /> Hein ?<br /> <br /> Nous étions combien ?<br /> Ca ira !<br /> <br /> La tristesse, toujours la tristesse...<br /> <br /> Ils chantaient, ils chantaient...<br /> Dans les rues...<br /> <br /> Te marie pas Ceux de San Francisco, de Paris, de Milan<br /> Et ceux de Mexico<br /> Bras dessus bras dessous<br /> Bien accrochés au rêve<br /> <br /> Ne vote pas<br /> <br /> <br /> 0 DC8 des Pélicans<br /> Cigognes qui partent à l'heure<br /> Labrador Lèvres des bisons<br /> J'invente en bas des rennes bleus<br /> En habit rouge du couchant<br /> Je vais à l'Ouest de ma mémoire<br /> Vers la Clarté vers la Clarté<br /> <br /> Je m'éclaire la Nuit dans le noir de mes nerfs<br /> Dans l'or de mes cheveux j'ai mis cent mille watts<br /> Des circuits sont en panne dans le fond de ma viande<br /> J'imagine le téléphone dans une lande<br /> Celle où nous nous voyons moi et moi<br /> Dans cette brume obscène au crépuscule teint<br /> Je ne suis qu'un voyant embarrassé de signes<br /> Mes circuits déconnectent<br /> Je ne suis qu'un binaire<br /> <br /> Mon fils, il faut lever le camp comme lève la pâte<br /> Il est tôt Lève-toi Prends du vin pour la route<br /> Dégaine-toi du rêve anxieux des biens assis<br /> Roule Roule mon fils vers l'étoile idéale<br /> Tu te rencontreras Tu te reconnaîtras<br /> Ton dessin devant toi, tu rentreras dedans<br /> La mue ça ses fait à l'envers dans ce monde inventif<br /> Tu reprendras ta voix de fille et chanteras Demain<br /> Retourne tes yeux au-dedans de toi<br /> Quand tu auras passé le mur du mur<br /> Quand tu auras autrepassé ta vision<br /> Alors tu verras rien<br /> <br /> Il n'y a plus rien<br /> <br /> Que les pères et les mères<br /> Que ceux qui t'ont fait<br /> Que ceux qui ont fait tous les autres<br /> Que les "monsieur"<br /> Que les "madame"<br /> Que les "assis" dans les velours glacés, soumis, mollasses<br /> Que ces horribles magasins bipèdes et roulants<br /> Qui portent tout en devanture<br /> Tous ceux-là à qui tu pourras dire :<br /> <br /> Monsieur !<br /> Madame !<br /> <br /> Laissez donc ces gens-là tranquilles<br /> Ces courbettes imaginées que vous leur inventez<br /> Ces désespoirs soumis<br /> Toute cette tristesse qui se lève le matin à heure fixe pour aller gagner VOS sous,<br /> Avec les poumons resserrés<br /> Les mains grandies par l'outrage et les bonnes moeurs<br /> Les yeux défaits par les veilles soucieuses...<br /> Et vous comptez vos sous ?<br /> Pardon.... LEURS sous !<br /> <br /> Ce qui vous déshonore<br /> C'est la propreté administrative, écologique dont vous tirez orgueil<br /> Dans vos salles de bains climatisées<br /> Dans vos bidets déserts<br /> En vos miroirs menteurs...<br /> <br /> Vous faites mentir les miroirs<br /> Vous êtes puissants au point de vous refléter tels que vous êtes<br /> Cravatés<br /> Envisonnés<br /> Empapaoutés de morgue et d'ennui dans l'eau verte qui descend<br /> des montagnes et que vous vous êtes arrangés pour soumettre<br /> A un point donné<br /> A heure fixe<br /> Pour vos narcissiques partouzes.<br /> Vous vous regardez et vous ne pouvez même plus vous reconnaître<br /> Tellement vous êtes beaux<br /> <br /> <br /> Et vous comptez vos sous<br /> En long<br /> En large<br /> En marge<br /> De ces salaires que vous lâchez avec précision<br /> Avec parcimonie<br /> J'allais dire "en douce" comme ces aquilons avant-coureurs et qui<br /> racontent les exploits du bol alimentaire, avec cet apparat vengeur<br /> et nivellateur qui empêche toute identification...<br /> Je veux dire que pour exploiter votre prochain, vous êtes les<br /> champions de l'anonymat.<br /> <br /> Les révolutions ? Parlons-en !<br /> Je veux parler des révolutions qu'on peut encore montrer<br /> Parce qu'elles vous servent,<br /> Parce qu'elles vous ont toujours servis,<br /> Ces révolutions de "l'histoire",<br /> Parce que les "histoires" ça vous amuse, avant de vous interesser,<br /> Et quand ça vous intéresse, il est trop tard, on vous dit qu'il s'en prépare une autre.<br /> Lorsque quelque chose d'inédit vous choque et vous gêne,<br /> Vous vous arrangez la veille, toujours la veille, pour retenir une place<br /> Dans un palace d'exilés, entouré du prestige des déracinés.<br /> Les racines profondes de ce pays, c'est Vous, paraît-il,<br /> Et quand on vous transbahute d'un "désordre de la rue", comme vous dites,<br /> à un "ordre nouveau" comme ils disent, vous vous faites greffer au retour et on vous salue.<br /> <br /> Depuis deux cent ans, vous prenez des billets pour les révolutions.<br /> Vous seriez même tentés d'y apporter votre petit panier,<br /> Pour n'en pas perdre une miette, n'est-ce-pas ?<br /> Et les "vauriens" qui vous amusent, ces "vauriens" qui vous dérangent aussi,<br /> on les enveloppe dans un fait divers pendant que vous enveloppez les "vôtres" dans un drapeau.<br /> <br /> Vous vous croyez toujours, vous autres, dans un haras !<br /> La race ça vous tient debout dans ce monde que vous avez assis.<br /> Vous avez le style du pouvoir<br /> Vous en arrivez même à vous parler à vous-mêmes<br /> Comme si vous parliez à vos subordonnés,<br /> De peur de quitter votre stature, vos boursouflures, de peur qu'on vous montre du doigt,<br /> dans les corridors de l'ennui, et qu'on se dise : "Tiens, il baisse, il va finir par se plier, par ramper"<br /> Soyez tranquilles ! Pour la reptation, vous êtes imbattables ; seulement, vous ne vous la concédez<br /> que dans la métaphore... Vous voulez bien vous allonger mais avec de l'allure,<br /> Cette "allure" que vous portez, Monsieur, à votre boutonnière,<br /> Et quand on sait ce qu'a pu vous coûter de silences aigres,<br /> De renvois mal aiguillés<br /> De demi-sourires séchés comme des larmes,<br /> Ce ruban malheureux et rouge comme la honte dont vous ne vous êtes jamais décidé à empourprer<br /> votre visage,<br /> Je me demande comment et pourquoi la Nature met<br /> Tant d'entêtement,<br /> Tant d'adresse<br /> Et tant d'indifférence biologique<br /> A faire que vos fils ressemblent à ce point à leurs pères,<br /> Depuis les jupes de vos femmes matrimoniaires<br /> Jusqu'aux salonnardes équivoques où vous les dressez à boire,<br /> Dans votre grand monde,<br /> A la coupe des bien-pensants.<br /> <br /> Moi, je suis un bâtard.<br /> Nous sommes tous des bâtards.<br /> Ce qui nous sépare, aujourd'hui, c'est que votre bâtardise à vous est sanctionnée par le code civil<br /> Sur lequel, avec votre permission, je me plais à cracher, avant de prendre congé.<br /> Soyez tranquilles, Vous ne risquez Rien<br /> <br /> Il n'y a plus rien<br /> <br /> Et ce rien, on vous le laisse !<br /> Foutez-vous en jusque-là, si vous pouvez,<br /> Nous, on peut pas.<br /> Un jour, dans dix mille ans,<br /> Quand vous ne serez plus là,<br /> Nous aurons TOUT<br /> Rien de vous<br /> Tout de nous<br /> Nous aurons eu le temps d'inventer la Vie, la Beauté, la Jeunesse,<br /> Les Larmes qui brilleront comme des émeraudes dans les yeux des filles,<br /> Le sourire des bêtes enfin détraquées,<br /> La priorité à Gauche, permettez !<br /> <br /> Nous ne mourrons plus de rien<br /> Nous vivrons de tout<br /> <br /> Et les microbes de la connerie que nous n'aurez pas manqué de nous léguer, montant<br /> De vos fumures<br /> De vos livres engrangés dans vos silothèques<br /> De vos documents publics<br /> De vos réglements d'administration pénitenciaire<br /> De vos décrets<br /> De vos prières, même,<br /> Tous ces microbes...<br /> Soyez tranquilles,<br /> Nous aurons déjà des machines pour les révoquer<br /> <br /> NOUS AURONS TOUT<br /> <br /> Dans dix mille ans
M
ohhhhhhhhh<br /> un loup qui joue à "saute mouton"...<br /> t'as fait ça tout seul comme un grand????<br /> :))<br /> mine de rien...
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